Mariage au Château de Vallery

Jeanne et Laurent,

Le 12 juin 2021, c’est le jour où J&L ont décidé de se marier dans le cadre idyllique du château de Vallery, un lieu culte de la Bourgogne-Franche-Comté, se situant proche de Sens, et à seulement 1h30 de route de Paris, de style Renaissance et qui constitue un décor exceptionnel pour le déroulé d’un mariage.

Ce fut un grand plaisir de pouvoir réaliser des photos de ce mariage en tant que second photographe au côté d’Olivier Bolte, un photographe très talentueux, au délicieux accent du Sud gorgé de soleil. Être deux photographes permet ainsi d’émuler notre créativité, de proposer différents angles et point de vue pour les mariés et de pouvoir prendre plus d’invités en photo, utile quand il y en a beaucoup et qu’on est dans un tel lieu avec une telle animation.

La journée a commencé en beauté avec tout d’abord les « préparatifs » de L. Par préparatifs, comprendre plutôt « détente et prélassement » autour de la piscine. Pendant ce temps, la mariée réalisait elle ses préparatifs avec plus de sérieux dans le pigeonnier du château, un lieu hors du commun pour se forger des souvenirs inoubliables, mais également un décor d’exception qui se marie bien avec un mariage de cette envergure. Lieu que je reconnais maintenant souvent dans les photos awardées des collègues !

Autre avantage du château : nous avons pu nous rendre à pied l’église où s’est déroulée la cérémonie. À sa sortie, j’ai pu y réaliser la photo ci-dessus, avec un angle pris en contre-plongée, en étant très proche des mariés, angle inhabituel, qu’il n’est possible de tenter qu’en étant deux photographes. J’ai ensuite pu documenter le vin d’honneur dans le parc, où violoniste, caricaturiste et sculpteur de glace étaient présents afin d’animer ce moment si spécial.

Après une entrée étincelante, la soirée fut tout autant grandiose et animée avec une ambiance géniale, portée par la présence d’un spectacle de pyrotechnie, d’un bar à cocktails et d’une première danse de dingue. Une nuit parfaite pour conclure cette journée hors du temps.

Je vous conseille de regarder la vidéo réalisée par la très sympathique Aurélia Planterose, qui vous permettra de vous faire une meilleure idée de l’ambiance et de l’atmosphère qui régnait durant cette journée.

Les préparatifs du mariage au château de Vallery

La journée de mariage au château de Vallery

La soirée de mariage au château de Vallery

Vous vous mariez, à Vallery ou ailleurs ?

Parlons ensemble de vos photos de mariage !

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Oliver Saillard, photographe de mariage à Troyes et partout en France.

Mes livres photos

Quand je parcours « La Main de l’Homme » de Salgado, la puissance de ses noirs et blancs fabuleux m’émeuvent tout autant que la puissance et la beauté de ce qu’il met si bien en valeur, l’âme et l’esprit humain via son travail.


Quand je dévore le livre du Turk, je suis envahi par sa poésie et stupéfait par son imagination sans limite.

Quand je regarde une photo de Cartier Bresson avec des enfants, je regarde la date et je calcule quel âge ils ont aujourd’hui. Je me demande ce qu’ils ont vécu. Je suis pris de vertige à essayer d’imaginer tout les évènements, historiques et personnels qu’ils ont pu traverser ces cinquante dernières années.

Quand j’ai sur la table (parce qu’il ne tient pas dans les mains) le colossal « Before they pass away » de Jimmy Nelson, je voyage sur la planète entière à la rencontre de ces tribus et de ces gens si fiers, si beaux, et si menacés.

Quand j’ouvre l’Afrique Sauvage de Laurent Baheux, je ressens le profond respect et émerveillement qu’il a ressenti devant ces animaux d’Afrique, et je suis de tout cœur avec lui dans son combat pour leur protection.

Quand je lis « Afghanistan » de Steve McCurry, je suis à la fois étonné, émerveillé et jaloux de ce que ce photographe à osé faire à l’âge que j’ai aujourd’hui. En même temps, je suis pris d’amour et de tristesse pour la beauté de ce pays et de son peuple, et je compatis plus que je n’aurais autrement pu le faire avec les habitants ce pays qui souffre tragiquement de l’histoire moderne.

Quand je débute un livre, je tremble de joie à découvrir les travaux du photographe, que je le découvre ou bien que je l’admire déjà.

Quand je le finis, je suis ravi et fier de le ranger parmi les autres, bien classé par nom d’auteur, et voir ma collection s’agrandir petit à petit.

Bref, j’aime les livres photos.

Ma bibliothèque photo actuelle :

Laurent Baheux, Afrique Sauvage

Bruno Barbey, Passages

René Burri, Impossible Reminiscences

Reza et Manoocher Deghati, Iran Rêves et Desillusions

Raymond Depardon, Berlin
J’aime Depardon, j’aime passionnément Berlin, j’ai pas aimé ce bouquin.

Raymond Depardon, Rural

Stéphane Duroy, Berlin Ville Ouverte

Elliott Erwitt, Personal Best

Robert Frank, Les Américains

Harry Gruyaert, India

Ara Güler, Istanbul
L’Istanbul d’Ohran Pamuk, mais en photo.

Thomas Hoepker, Wanderlust

Alain Keler, Journal d’un photographe
Une belle claque. Dans cette monographie, ce photojournaliste réussit à mêler le déroulé de l’Histoire -celle vue par un photojournaliste, et celle de son histoire de famille, et les notions de mémoire, souvenir, postérité s’entremêlent parfaitement et m’a offert un très beau moment de découverte et de réflexion.

Joseph Koudelka, Gitans

William Lambelet, Sept – Les rites et coutumes des mariages indiens

Annie Leibovitz, Portraits 2005-2016
Bon ben, j’aime pas vraiment Annie Leibovitz en fait.

Le Turk, Opera Mundi
Un univers burlesque, une créativité sans limite, un génie du genre, et un photographe très attachant, avec qui j’ai eu la chance de vivre un workshop, et de créer, en trois jours, à partir de carton et de polystyrène, un décor de sous-marin steampunk.

Steve McCurry, A la recherche d’un ailleurs

Steve McCurry, Afghanistan
Steve McCurry est très probablement mon photographe préféré (pas très original, effectivement), et donc j’aime énormément tous les livres. Son travail sur l’Afghanistan, sur le temps long, offre à la fois des photos d’une beauté magistrale et un profond sentiment de souffrance quant au sort du pays.

Steve McCurry, Portraits

Steve McCurry, Sud-Sud-Ouest


Jim Rakete, Stand der Dinge

Jimmy Nelson, Before they pass away

Réhann, The collection

Lorne Resnick, Kuba, Magie des Augenblickes

Willy Ronis, par Jean-Claude Gontrand
À avoir chez soi, évidemment.

Willy Ronis en RDA, par N. Neumann, R. Guinée, G. de la Selle

Sebastião Salgado, Autres Amériques

Sebastião Salgado, Gold

Sebastião Salgado, La main de l’Homme

À mes yeux l’œuvre majeure de Salgado, et une des œuvres majeures de la photographie. Un long travail, sur tous les continents, qui arrive à montrer en même temps la difficulté et la rudesse de la vie des travailleurs et ouvriers, et la dignité et la fierté de ceux-ci. La vision du photographe est encore remplie de tendresse et d’humilité. On sent que s’il est lucide sur la condition de vie de ceux qu’ils photographies, son travail sur Exodes ne l’a pas encore bouleversé.

Sebastião Salgado, Terres de Café

Street Photography Now, Collectif
Un très bon recueil de présentation de la photographie de rue contemporaine (le mec il traduit juste le titre, donc), une très bonne idée pour une approche généraliste d’un genre foisonnant.

Jérémie Villet, Première Neige
Du froid, de la neige, du blanc, des animaux à fourrure blanche. C’est beau.

Christina Turmaier, Présence

Alex Webb, The suffering of light
Last but not least, le chef-d’oeuvre d’Alex Webb. Une utilisation de la couleur d’une précision et d’une puissance hallucinante. Le titre va à merveille aux photos réunis dans cet ouvrage.

Mariage civil à Langres

Laurène et Malik

Laurène et Malik se sont mariés au printemps 2021, à la sortie du confinement. Au vu des contraintes, ce n’était pas encore le moment de réaliser le mariage qu’ils imaginaient. Mais si la grande fête est reportée à plus tard, ils ont tenus à s’unir en civil dans la magnifique salle d’honneur de la mairie de Langres, que j’ai toujours plaisir à photographier lors de mariages.

Ayant grandi et travaillant à Langres, ils habitent désormais tous les trois (au moment du mariage) puis quatre (au moment où j’écris ce texte) à quelques kilomètres de là, à Neuilly-l’Evêque. C’est là que Laurène s’y est préparée, pendant que Malik se préparait très activement avec ses témoins à Dampierre.

Par très activement, je veux dire tranquillement assis sur le canapé à regarder Roland-Garros. Évidemment, comme tous les mariés, il pensait que mettre sa tenue de mariage prenait 5 minutes. Comme beaucoup de mes mariés, il s’est rendu compte que c’était un peu plus long que ça. Mais autant que ce soit un peu plus long, puisque c’est souvent, comme ici, un vrai moment privilégié entre amis de longue date.

Au moment de mettre sa robe, Laurène a été rejointe par sa fille, fort moment d’émotions ! Et juste avant de partir pour Langres, c’est avec son père qu’elle a vécu un moment fort, que je suis heureux d’avoir pu immortaliser.

Direction ensuite Langres, où les deux beaux amoureux se sont retrouvés dans la Mairie pour s’unir sur la bande-originale de August Rush. Une union aussi belle que la salle d’honneur, elle même aussi belle que la ville de Langres (/moment promo pour ma ville).

Et après ça, retour à Neuilly-l’Eveque, chez eux, pour fêter ça dans leur jardin ! Leur fille, leurs amis, de la bière pour Malik et la plancha de L’évidence pour Laurène, que demander de plus pour leur mariage civil ?

Et bien, par exemple, une séance photo de couple sur les hauteurs du plateau de Langres, dans les champs d’orge bien dorés.

Merci à vous de votre confiance, c’était un plaisir de documenter votre mariage et vos beaux moments tous les trois !

Les photographies du mariage civil à Langres

Les prestataires du mariage civil à Langres

Robe : Bouvier-Millot, à Langres

Costume : Father & Sons

Traiteur : L’évidence, à Neufchâteau

Gâteau : Pépites Gourmandes, à Chaumont

Décoration : Home, à Langres

Coiffure : Mélanie, chez Jean-Louis-David à Langres

Maquillage : Laure et Elles, de Dijon

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Séance jour d’après

Qu’est ce que la séance jour d’après ?

Aussi appelée Day After ou Trash the Dress, la séance jour d’après consiste en une séance couple réalisée après le mariage, le lendemain si vous êtes motivés, ou plus souvent quelques jours voire quelques mois plus tard.

L’occasion de remettre vos belles tenues de mariage et de profiter quelques heures de plus du bonheur d’être à deux !

Pourquoi réaliser une séance jour d’après ?

Lors de votre journée de mariage, vous êtes là pour profiter pour vos proches. La journée va défiler à une vitesse folle. Vous aurez probablement une à quelques dizaines de minutes à consacrer à vos photos de couple. Et c’est très bien ainsi ! Consacrez cette journée à vos proches, à ceux qui vous aiment, à tous ceux qui sont venus pour profiter de votre bonheur. Et laissez-moi photographier toutes ces interactions vraies et fortes de cette journée si particulière.


La séance Jour d’Après permet de vraiment prendre le temps de faire des photos de couple : la journée de mariage  est déjà passée, il ne reste plus qu’à profiter ensemble du moment.


On a tout le temps d’explorer les lieux, de se rendre ensemble dans les beaux lieux de la région ou dans les lieux qui sont importants pour vous. Ou les deux en même temps, par exemple si votre premier baiser était au bord du Lac de la Vingeanne !

Ou bien cela peut-être l’occasion de repasser devant votre École Primaire !

On a aussi plus de maîtrise sur la lumière : c’est l’occasion de faire ces photos si romantiques à la golden hour, ce qui n’est pas toujours possible sur les journées de mariage.

Si je résume, la séance jour d’après vous offre :

  • l’occasion de remettre vos belles tenues
  • le temps de réaliser des photos belles et originales
  • un moment à deux pour profiter à nouveau du bonheur du mariage
  • l’assurance des conditions optimales pour vos souvenirs de couple
  • la possibilité de se rendre dans tous les lieux importants pour vous

Je n’étais pas votre photographe de mariage ?

Il est également possible de réaliser ensemble une séance jour d’après si je n’étais votre photographe de mariage, par exemple si comme Sacha et Patrick, vous êtes hollandais et vous êtes venus passer votre Lune de Miel au Lac de la Liez pour pêcher la carpe (oui, oui, vraiment !).

La séance jour d’après : des photos belles et différentes

pour montrer au mieux votre amour

Profitez de l’occasion pour vous offrir ce moment si particulier, qui vous donnera à nouveau l’occasion de profiter du plaisir du mariage, et pour vous créer des souvenirs beaux et forts de votre amour !

Comme Marion et Bruno, vous avez un adorable carlin qui n’a pas pu être présent le jour du mariage ? C’est l’occasion de l’intégrer aux photos !

Vous voulez voir ce que je vous propose en tant que photographe de mariage sur votre journée entière ?

Ou alors :

Vous souhaitez que l’on se rencontre ?

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Mariage au domaine Le Bocage à Savigny

Marie et Arnaud, un mariage plein de bonheur au domaine Le Bocage à Savigny et à Betoncourt-sur-Mance

Marie et Arnaud vivent en Bretagne, mais c’est à Betoncourt-sur-Mance, à la frontière entre Haute-Marne et Haute-Saône, là où Arnaud a passé toutes ses vacances en culottes courtes, que ce merveilleux couple a décidé de célébrer son union.

Jusqu’au dernier moment, le spectre des restrictions sanitaires a pesé sur le mariage, mais c’est bien avec leurs proches que les jeunes amoureux ont pu profiter de leur journée, remplie de bonheur et de joie.

Bonheur et joie communicatifs : c’était un vrai plaisir d’être à leur côté tout au long de cette journée et de pouvoir vivre autant de moments heureux à leurs côtés. Moi aussi, j’ai été longtemps privé de faire ce métier que j’aime tant, et pouvoir suivre un couple aussi amoureux et euphorique a été une vraie bouffée d’oxygène, et un véritable plaisir.

J’ai pu découvrir la tout aussi charmante que petite bourgade de Betoncourt-sur-Mance, premier hameau sis au delà de l’invisible ligne séparant le Grand Est de la Bourgogne-Franche-Comté. Là, dans ce village auquel Arnaud est si attaché, ils se sont unis, d’abord devant la République, puis devant Dieu, dans deux belles cérémonies. Les petites demoiselles d’honneur, vêtues de robes cousues par les nouveaux mariés eux-même étaient superbes !

Après une réception dans un gîte du village pour remercier les membres du village de les avoir si bien accueilli (un grand merci, d’ailleurs, au couple qui a passé sa semaine à entretenir et embellir l’église spécialement pour l’évènement !), c’était cette fois à Savigny, au domaine Le Bocage que la suite de la journée et de la soirée allait se dérouler. Un cadre superbe, entre belles pierres et charmant parc, parfait pour leur permettre de passer la journée de leurs rêves, entouré de leurs proches, tous unis par l’amour pour ce magnifique couple.

Les photographies du mariage au domaine Le Bocage à Savigny

Les prestataires du mariage au domaine Le Bocage à Savigny

Réception : Domaine Le Bocage, à Savigny

Robe : Atelier Emelia, chez L’histoire d’une robe à Quimper

Costume : Jordan Malka

Traiteur : Le Relais du Moge

Alliances : Bijouterie Louedec, à Quimper

Gâteau : Le Relais du Moge

Fleuriste : L’Edelweiss, à Bourbonne

Coiffure : Jussey Coiffure

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Vietnam

Le Vietnam, c’est notre grand voyage de 2019. Trois semaines et demi des haut plateaux de Sapa aux murs jaunes de Hoi An, c’est la moitié d’un pays que nous avons effleuré. Cela fait déjà plus de 6 mois que nous sommes revenus, et c’est enfin le moment de diffuser quelques unes de mes photos.

En voyage avec ma copine, une de nos activités préférées, c’est de parcourir les marchés locaux. Tant d’invitations à sentir, toucher, goûter et photographier !

Je fais peu de photos de paysages, mais qu’est ce qu’on a pu aimer ce qu’on a vu ! Mention spéciale à la grotte du Paradis – pas de photo, c’était mon jour off du voyage.

Parmi tout ce que l’on aura vu, Sapa nous aura particulièrement marqué : trois jours de Trek, guidés par l’adorable et francophone Nhu à pouvoir rencontrer des gens et des terres.

Évidemment, ce que j’aime en voyage, ça reste les portraits.

Hallebardiers et Arquebusiers, théâtre de rue à Langres

A Langres, tous les été, l’Estival des Hallebardiers prend place. C’est un des évènements culturels de l’été Haut-Marnais, et depuis que je suis arrivé à Langres en 2015, je n’ai pas raté un seul spectacle de la Compagnie des Hallebardiers !

Pendant son Estival, la compagnie des Hallebardiers organise deux évènements principaux :
– les démonstrations d’Arquebusiers, qui, dans un spectacle comico-historique bien rodé, expliquent l’histoire des Hallebardiers de Langres et démontrent l’utilisation d’Arquebuses et d’Hallebardes. Et en profite pour médire des voisins chaumontais, évidemment.
– les spectacles proprement dit : tous les ans, 3 pièces différentes sont jouées dans les rues et les bâtiments de Langres. Les acteurs, principalement amateurs et bénévoles, déambulent de lieu en lieu historique pour y jouer les différentes d’une histoire inspirée de l’Histoire, avec un humour tantôt familial, tantôt un peu plus osé.

Vu que j’ai nombre d’amis qui sont des participants réguliers, je ne suis évidemment pas objectif, mais c’est vraiment un super spectacle, qui m’a beaucoup appris sur l’Histoire de Langres. Je ne peux que recommander un détour par Langres pour assister à l’Estival de la Compagnie des Hallebardiers ! Les spectacles, c’est les jeudi, vendredi et samedi soir en Août, et les démonstrations d’Arquebuses, de début Juillet à mi-Août environ.

Leur site ici.

Des spectacles des Hallebardiers de Langres, en photo :

La Compagnie des Hallebardiers de Langres, La Mance a un incroyable talent, 2021 :

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La Compagnie des Hallebardiers de Langres, Exploit d’une nuit d’été (La Poudrière), 2020 :

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La Compagnie des Hallebardiers de Langres, Le Tiers-Etat, 2019 :
« Sans culotte, ça ira, ça ira pas plus mal »

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La compagnie des Hallebardiers de Langres, 2018, Claude François : le destin d’un roi.

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Les arquebusiers de Langres, 2018 et 2019.

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Marrakech en 48 heures

En janvier 2019, je me suis rendu à Marrakech, seul pour une fois, dans l’optique unique de photographier la rue.

Je suis resté un peu plus de deux jours sur place, et j’ai passé le plus clair de mon temps éveillé à photographier, principalement dans la Médina, mais également un peu dans la Ville Nouvelle, en prenant des bus aux hasards et en usant mes semelles.

C’est en attendant un bus que j’ai pu discuter un peu avec Mohammed, qui a accepté de poser rapidement pour une photo.

En rentrant, j’ai posté deux tirages de ses photos à Mohammed. Je ne saurai jamais s’il les a bien reçues.

La Médina de Marrakech, tout comme celle de Fès, qui a fait l’objet d’un voyage plus tard dans l’année, est un lieu parfait pour se perdre, et observer la vie qui se passe à même la ruelle. Des enfants jouent, des hommes discutent, des femmes travaillent, des mules traversent, des jeunes nous indiquent systématiquement le chemin vers “La place”, pas toujours le bon.

En terme de photo, l’expérience est fabuleuse et difficile à la fois. Dans une ville où les photographes de Magnum vivent une crise de confiance et que la bible de la photo de rue moderne F.D. Walker qualifie de “the most challenging”, les récompenses sont pourtant nombreuses.

Tous les sens sont mis à rude épreuve, notamment celui de l’orientation dans les ruelles tortueuses de la vieille ville, où il et aisé de se perdre. De plus, de nombreuses personnes sont peu enclines à se faire photographier, et encore moins à laisser les femmes se faire photographier. Et ces personnes sont très enclines à vous crier dessus, en plusieurs langues différentes. Même avec de l’habitude, c’est toujours désagréable à vivre.

Cela me fait me poser de nombreuses questions : quelle est ma légitimité à être là ?
La loi est de mon côté (on peut en effet, sur la majeure partie du globe, prendre des photos des gens dans la rue sans leur demander leur consentement), mais la religion (berbère ou musulmane) peut le prohiber. J’ai là une place de touriste riche occidental, dans une société en partie façonnée par la colonisation française. Suis-je juste en train de m’amuser d’un exotisme à bon compte, ou bien ai-je un véritable rôle à jouer pour documenter et mettre en valeur ce que je vois ? De même, dois-je respecter la religion locale lorsqu’elle m’enjoint de ne pas photographier les femmes par respect pour elles, ou alors serait-ce criminel que de ne pas représenter de femme dans mon travail ?

Les gens qui s’énervent contre moi n’ont pas conscience de ma démarche, ni de mon objectif : je ne suis qu’un touriste parmi d’autres. Si je prenais le temps d’expliquer ma démarche, de montrer mon travail, je pense que la majorité des gens qui s’opposent à la photo de rue changeraient d’opinion. Mais ce temps, je ne le prends pas, ou rarement. Ce serait contraire à ma façon d’aborder la photographie de rue. On marche, on photographie, et au bout de quelques heures, on rentre dans le “flow” de la ville. On sent ce qui va se passer, on arrive à appréhender les gens, notre confiance déborde, et les locaux ne se sentent plus agressé. Cet état, lorsqu’on arrive à l’atteindre, est délicieux, jouissif presque, et c’est ce qui rend la photographie de rue si géniale à mes yeux.

Si ce texte est peu clair, c’est que ces questions, je me les pose encore, et je ne sais pas si j’y répondrai un jour.

En terme de photos, je suis heureux du résultat. La lumière si dure dans les ruelles pleines de contrastes est un plaisir à manipuler ! Et en terme d’expérience, j’ai beaucoup appris sur moi-même.

A Marrakech, un lieu est particulièrement marquant : la place Jemaa-el-Fna. Presque vide en journée, c’est tout un monde qui vient s’installer dans l’après-midi, pour tous les soirs nourrir et divertir des marrakchis par milliers.

Elle mériterait un reportage à elle seule.

Fes et Meknes, ruelles de Médinas

La médina de Fès, fondée vers 800, est un des plus beau exemples vivant du Moyen-Age musulman. Un enchevêtrement de ruelles inextricables, des couleurs vives et chaudes, des ânes qui servent de moyen de transport, de la nourriture de rue qui fait frémir les narines à tous les coins de rue, des quartiers de corporations, de la vie du matin au soir, des jeunes hommes qui proposent gentiment “des herbes pour la tête”, les vestiges de palais magnifique, tout cela nous transporte dans un ailleurs, qui vit pourtant bien au rythme d’aujourd’hui.


Les ruelles


Par rapport à Marrakech (https://www.osaillard.com/blog/marrakech-en-48-heures), l’expérience est plus brute, un peu moins touristique. Ce qui ne veut pas dire moins rude, et je n’ai pas échappé aux remontrances et autres insultes. Ici, on est dans le Nord du Maroc, beaucoup de gens parlent espagnol, ce qui rajoute une petite variété à ces dernières. Mais on croise bien plus de gens ravis de parler et de passer du temps à discuter avec nous, autour d’un thé à la menthe ou lors d’un repas partagé dans une cantine populaire.

Les photos ci-dessous proviennent des Médina de Fès et de Meknès, de Fès-el-Jedid, extension du XIIIe siècle de Fès-el-Bali, et de Moulay-Idriss, petit village perché dans les hauteurs au-dessus de Volubilis.

Ces rues étroites et sinueuses sont tout autant des mosaïques de couleurs frappantes que des lieux où l’ombre est puissante, et sont avant tout un véritable bonheur à photographier.

Les tanneries de Fès

A la fois piège à touriste et activité majeure de la ville, ma perception des tanneries de Fès est peu claire. Même en essayant d’y passer du temps, il m’a été dur de percevoir le rapport que peuvent avoir les gens avec les touristes et les photographies, et quelle part de leur revenu peut en provenir.
Avec ces photos, j’aurais voulu raconter des choses importantes et vraies, mais je n’ai qu’effleuré la superficialité de cet endroit qui attire autant. C’est une frustration forte.


Néanmoins, la rudesse du travail contraste aisément avec la poésie colorée des lieux.