Me contacter

Mes livres photos

Quand je parcours « La Main de l’Homme » de Salgado, la puissance de ses noirs et blancs fabuleux m’émeuvent tout autant que la puissance et la beauté de ce qu’il met si bien en valeur, l’âme et l’esprit humain via son travail.


Quand je dévore le livre du Turk, je suis envahi par sa poésie et stupéfait par son imagination sans limite.

Quand je regarde une photo de Cartier Bresson avec des enfants, je regarde la date et je calcule quel âge ils ont aujourd’hui. Je me demande ce qu’ils ont vécu. Je suis pris de vertige à essayer d’imaginer tout les évènements, historiques et personnels qu’ils ont pu traverser ces cinquante dernières années.

Quand j’ai sur la table (parce qu’il ne tient pas dans les mains) le colossal « Before they pass away » de Jimmy Nelson, je voyage sur la planète entière à la rencontre de ces tribus et de ces gens si fiers, si beaux, et si menacés.

Quand j’ouvre l’Afrique Sauvage de Laurent Baheux, je ressens le profond respect et émerveillement qu’il a ressenti devant ces animaux d’Afrique, et je suis de tout cœur avec lui dans son combat pour leur protection.

Quand je lis « Afghanistan » de Steve McCurry, je suis à la fois étonné, émerveillé et jaloux de ce que ce photographe à osé faire à l’âge que j’ai aujourd’hui. En même temps, je suis pris d’amour et de tristesse pour la beauté de ce pays et de son peuple, et je compatis plus que je n’aurais autrement pu le faire avec les habitants ce pays qui souffre tragiquement de l’histoire moderne.

Quand je débute un livre, je tremble de joie à découvrir les travaux du photographe, que je le découvre ou bien que je l’admire déjà.

Quand je le finis, je suis ravi et fier de le ranger parmi les autres, bien classé par nom d’auteur, et voir ma collection s’agrandir petit à petit.

Bref, j’aime les livres photos.

Ma bibliothèque photo actuelle :

Laurent Baheux, Afrique Sauvage

Bruno Barbey, Passages

René Burri, Impossible Reminiscences

Reza et Manoocher Deghati, Iran Rêves et Desillusions

Raymond Depardon, Berlin
J’aime Depardon, j’aime passionnément Berlin, j’ai pas aimé ce bouquin.

Raymond Depardon, Rural

Stéphane Duroy, Berlin Ville Ouverte

Elliott Erwitt, Personal Best

Robert Frank, Les Américains

Harry Gruyaert, India

Ara Güler, Istanbul
L’Istanbul d’Ohran Pamuk, mais en photo.

Thomas Hoepker, Wanderlust

Alain Keler, Journal d’un photographe
Une belle claque. Dans cette monographie, ce photojournaliste réussit à mêler le déroulé de l’Histoire -celle vue par un photojournaliste, et celle de son histoire de famille, et les notions de mémoire, souvenir, postérité s’entremêlent parfaitement et m’a offert un très beau moment de découverte et de réflexion.

Joseph Koudelka, Gitans

William Lambelet, Sept – Les rites et coutumes des mariages indiens

Annie Leibovitz, Portraits 2005-2016
Bon ben, j’aime pas vraiment Annie Leibovitz en fait.

Le Turk, Opera Mundi
Un univers burlesque, une créativité sans limite, un génie du genre, et un photographe très attachant, avec qui j’ai eu la chance de vivre un workshop, et de créer, en trois jours, à partir de carton et de polystyrène, un décor de sous-marin steampunk.

Steve McCurry, A la recherche d’un ailleurs

Steve McCurry, Afghanistan
Steve McCurry est très probablement mon photographe préféré (pas très original, effectivement), et donc j’aime énormément tous les livres. Son travail sur l’Afghanistan, sur le temps long, offre à la fois des photos d’une beauté magistrale et un profond sentiment de souffrance quant au sort du pays.

Steve McCurry, Portraits

Steve McCurry, Sud-Sud-Ouest


Jim Rakete, Stand der Dinge

Jimmy Nelson, Before they pass away

Réhann, The collection

Lorne Resnick, Kuba, Magie des Augenblickes

Willy Ronis, par Jean-Claude Gontrand
À avoir chez soi, évidemment.

Willy Ronis en RDA, par N. Neumann, R. Guinée, G. de la Selle

Sebastião Salgado, Autres Amériques

Sebastião Salgado, Gold

Sebastião Salgado, La main de l’Homme

À mes yeux l’œuvre majeure de Salgado, et une des œuvres majeures de la photographie. Un long travail, sur tous les continents, qui arrive à montrer en même temps la difficulté et la rudesse de la vie des travailleurs et ouvriers, et la dignité et la fierté de ceux-ci. La vision du photographe est encore remplie de tendresse et d’humilité. On sent que s’il est lucide sur la condition de vie de ceux qu’ils photographies, son travail sur Exodes ne l’a pas encore bouleversé.

Sebastião Salgado, Terres de Café

Street Photography Now, Collectif
Un très bon recueil de présentation de la photographie de rue contemporaine (le mec il traduit juste le titre, donc), une très bonne idée pour une approche généraliste d’un genre foisonnant.

Jérémie Villet, Première Neige
Du froid, de la neige, du blanc, des animaux à fourrure blanche. C’est beau.

Christina Turmaier, Présence

Alex Webb, The suffering of light
Last but not least, le chef-d’oeuvre d’Alex Webb. Une utilisation de la couleur d’une précision et d’une puissance hallucinante. Le titre va à merveille aux photos réunis dans cet ouvrage.