Mariage au domaine Le Bocage à Savigny

Marie et Arnaud, un mariage plein de bonheur au domaine Le Bocage à Savigny et à Betoncourt-sur-Mance

Marie et Arnaud vivent en Bretagne, mais c’est à Betoncourt-sur-Mance, à la frontière entre Haute-Marne et Haute-Saône, là où Arnaud a passé toutes ses vacances en culottes courtes, que ce merveilleux couple a décidé de célébrer son union.

Jusqu’au dernier moment, le spectre des restrictions sanitaires a pesé sur le mariage, mais c’est bien avec leurs proches que les jeunes amoureux ont pu profiter de leur journée, remplie de bonheur et de joie.

Bonheur et joie communicatifs : c’était un vrai plaisir d’être à leur côté tout au long de cette journée et de pouvoir vivre autant de moments heureux à leurs côtés. Moi aussi, j’ai été longtemps privé de faire ce métier que j’aime tant, et pouvoir suivre un couple aussi amoureux et euphorique a été une vraie bouffée d’oxygène, et un véritable plaisir.

J’ai pu découvrir la tout aussi charmante que petite bourgade de Betoncourt-sur-Mance, premier hameau sis au delà de l’invisible ligne séparant le Grand Est de la Bourgogne-Franche-Comté. Là, dans ce village auquel Arnaud est si attaché, ils se sont unis, d’abord devant la République, puis devant Dieu, dans deux belles cérémonies. Les petites demoiselles d’honneur, vêtues de robes cousues par les nouveaux mariés eux-même étaient superbes !

Après une réception dans un gîte du village pour remercier les membres du village de les avoir si bien accueilli (un grand merci, d’ailleurs, au couple qui a passé sa semaine à entretenir et embellir l’église spécialement pour l’évènement !), c’était cette fois à Savigny, au domaine Le Bocage que la suite de la journée et de la soirée allait se dérouler. Un cadre superbe, entre belles pierres et charmant parc, parfait pour leur permettre de passer la journée de leurs rêves, entouré de leurs proches, tous unis par l’amour pour ce magnifique couple.

Les photographies du mariage au domaine Le Bocage à Savigny

Les prestataires du mariage au domaine Le Bocage à Savigny

Réception : Domaine Le Bocage, à Savigny

Robe : Atelier Emelia, chez L’histoire d’une robe à Quimper

Costume : Jordan Malka

Traiteur : Le Relais du Moge

Alliances : Bijouterie Louedec, à Quimper

Gâteau : Le Relais du Moge

Fleuriste : L’Edelweiss, à Bourbonne

Coiffure : Jussey Coiffure

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Vietnam

Le Vietnam, c’est notre grand voyage de 2019. Trois semaines et demi des haut plateaux de Sapa aux murs jaunes de Hoi An, c’est la moitié d’un pays que nous avons effleuré. Cela fait déjà plus de 6 mois que nous sommes revenus, et c’est enfin le moment de diffuser quelques unes de mes photos.

En voyage avec ma copine, une de nos activités préférées, c’est de parcourir les marchés locaux. Tant d’invitations à sentir, toucher, goûter et photographier !

Je fais peu de photos de paysages, mais qu’est ce qu’on a pu aimer ce qu’on a vu ! Mention spéciale à la grotte du Paradis – pas de photo, c’était mon jour off du voyage.

Parmi tout ce que l’on aura vu, Sapa nous aura particulièrement marqué : trois jours de Trek, guidés par l’adorable et francophone Nhu à pouvoir rencontrer des gens et des terres.

Évidemment, ce que j’aime en voyage, ça reste les portraits.

Hallebardiers et Arquebusiers, théâtre de rue à Langres

A Langres, tous les été, l’Estival des Hallebardiers prend place. C’est un des évènements culturels de l’été Haut-Marnais, et depuis que je suis arrivé à Langres en 2015, je n’ai pas raté un seul spectacle de la Compagnie des Hallebardiers !

Pendant son Estival, la compagnie des Hallebardiers organise deux évènements principaux :
– les démonstrations d’Arquebusiers, qui, dans un spectacle comico-historique bien rodé, expliquent l’histoire des Hallebardiers de Langres et démontrent l’utilisation d’Arquebuses et d’Hallebardes. Et en profite pour médire des voisins chaumontais, évidemment.
– les spectacles proprement dit : tous les ans, 3 pièces différentes sont jouées dans les rues et les bâtiments de Langres. Les acteurs, principalement amateurs et bénévoles, déambulent de lieu en lieu historique pour y jouer les différentes d’une histoire inspirée de l’Histoire, avec un humour tantôt familial, tantôt un peu plus osé.

Vu que j’ai nombre d’amis qui sont des participants réguliers, je ne suis évidemment pas objectif, mais c’est vraiment un super spectacle, qui m’a beaucoup appris sur l’Histoire de Langres. Je ne peux que recommander un détour par Langres pour assister à l’Estival de la Compagnie des Hallebardiers ! Les spectacles, c’est les jeudi, vendredi et samedi soir en Août, et les démonstrations d’Arquebuses, de début Juillet à mi-Août environ.

Leur site ici.

Des spectacles des Hallebardiers de Langres, en photo :

La Compagnie des Hallebardiers de Langres, La Mance a un incroyable talent, 2021 :

La Compagnie des Hallebardiers de Langres, Exploit d’une nuit d’été (La Poudrière), 2020 :

La Compagnie des Hallebardiers de Langres, Le Tiers-Etat, 2019 :
« Sans culotte, ça ira, ça ira pas plus mal »

La compagnie des Hallebardiers de Langres, 2018, Claude François : le destin d’un roi.

Les arquebusiers de Langres, 2018 et 2019.

Marrakech en 48 heures

En janvier 2019, je me suis rendu à Marrakech, seul pour une fois, dans l’optique unique de photographier la rue.

Je suis resté un peu plus de deux jours sur place, et j’ai passé le plus clair de mon temps éveillé à photographier, principalement dans la Médina, mais également un peu dans la Ville Nouvelle, en prenant des bus aux hasards et en usant mes semelles.

C’est en attendant un bus que j’ai pu discuter un peu avec Mohammed, qui a accepté de poser rapidement pour une photo.

En rentrant, j’ai posté deux tirages de ses photos à Mohammed. Je ne saurai jamais s’il les a bien reçues.

La Médina de Marrakech, tout comme celle de Fès, qui a fait l’objet d’un voyage plus tard dans l’année, est un lieu parfait pour se perdre, et observer la vie qui se passe à même la ruelle. Des enfants jouent, des hommes discutent, des femmes travaillent, des mules traversent, des jeunes nous indiquent systématiquement le chemin vers “La place”, pas toujours le bon.

En terme de photo, l’expérience est fabuleuse et difficile à la fois. Dans une ville où les photographes de Magnum vivent une crise de confiance et que la bible de la photo de rue moderne F.D. Walker qualifie de “the most challenging”, les récompenses sont pourtant nombreuses.

Tous les sens sont mis à rude épreuve, notamment celui de l’orientation dans les ruelles tortueuses de la vieille ville, où il et aisé de se perdre. De plus, de nombreuses personnes sont peu enclines à se faire photographier, et encore moins à laisser les femmes se faire photographier. Et ces personnes sont très enclines à vous crier dessus, en plusieurs langues différentes. Même avec de l’habitude, c’est toujours désagréable à vivre.

Cela me fait me poser de nombreuses questions : quelle est ma légitimité à être là ?
La loi est de mon côté (on peut en effet, sur la majeure partie du globe, prendre des photos des gens dans la rue sans leur demander leur consentement), mais la religion (berbère ou musulmane) peut le prohiber. J’ai là une place de touriste riche occidental, dans une société en partie façonnée par la colonisation française. Suis-je juste en train de m’amuser d’un exotisme à bon compte, ou bien ai-je un véritable rôle à jouer pour documenter et mettre en valeur ce que je vois ? De même, dois-je respecter la religion locale lorsqu’elle m’enjoint de ne pas photographier les femmes par respect pour elles, ou alors serait-ce criminel que de ne pas représenter de femme dans mon travail ?

Les gens qui s’énervent contre moi n’ont pas conscience de ma démarche, ni de mon objectif : je ne suis qu’un touriste parmi d’autres. Si je prenais le temps d’expliquer ma démarche, de montrer mon travail, je pense que la majorité des gens qui s’opposent à la photo de rue changeraient d’opinion. Mais ce temps, je ne le prends pas, ou rarement. Ce serait contraire à ma façon d’aborder la photographie de rue. On marche, on photographie, et au bout de quelques heures, on rentre dans le “flow” de la ville. On sent ce qui va se passer, on arrive à appréhender les gens, notre confiance déborde, et les locaux ne se sentent plus agressé. Cet état, lorsqu’on arrive à l’atteindre, est délicieux, jouissif presque, et c’est ce qui rend la photographie de rue si géniale à mes yeux.

Si ce texte est peu clair, c’est que ces questions, je me les pose encore, et je ne sais pas si j’y répondrai un jour.

En terme de photos, je suis heureux du résultat. La lumière si dure dans les ruelles pleines de contrastes est un plaisir à manipuler ! Et en terme d’expérience, j’ai beaucoup appris sur moi-même.

A Marrakech, un lieu est particulièrement marquant : la place Jemaa-el-Fna. Presque vide en journée, c’est tout un monde qui vient s’installer dans l’après-midi, pour tous les soirs nourrir et divertir des marrakchis par milliers.

Elle mériterait un reportage à elle seule.

Fes et Meknes, ruelles de Médinas

La médina de Fès, fondée vers 800, est un des plus beau exemples vivant du Moyen-Age musulman. Un enchevêtrement de ruelles inextricables, des couleurs vives et chaudes, des ânes qui servent de moyen de transport, de la nourriture de rue qui fait frémir les narines à tous les coins de rue, des quartiers de corporations, de la vie du matin au soir, des jeunes hommes qui proposent gentiment “des herbes pour la tête”, les vestiges de palais magnifique, tout cela nous transporte dans un ailleurs, qui vit pourtant bien au rythme d’aujourd’hui.


Les ruelles


Par rapport à Marrakech (https://www.osaillard.com/blog/marrakech-en-48-heures), l’expérience est plus brute, un peu moins touristique. Ce qui ne veut pas dire moins rude, et je n’ai pas échappé aux remontrances et autres insultes. Ici, on est dans le Nord du Maroc, beaucoup de gens parlent espagnol, ce qui rajoute une petite variété à ces dernières. Mais on croise bien plus de gens ravis de parler et de passer du temps à discuter avec nous, autour d’un thé à la menthe ou lors d’un repas partagé dans une cantine populaire.

Les photos ci-dessous proviennent des Médina de Fès et de Meknès, de Fès-el-Jedid, extension du XIIIe siècle de Fès-el-Bali, et de Moulay-Idriss, petit village perché dans les hauteurs au-dessus de Volubilis.

Ces rues étroites et sinueuses sont tout autant des mosaïques de couleurs frappantes que des lieux où l’ombre est puissante, et sont avant tout un véritable bonheur à photographier.

Les tanneries de Fès

A la fois piège à touriste et activité majeure de la ville, ma perception des tanneries de Fès est peu claire. Même en essayant d’y passer du temps, il m’a été dur de percevoir le rapport que peuvent avoir les gens avec les touristes et les photographies, et quelle part de leur revenu peut en provenir.
Avec ces photos, j’aurais voulu raconter des choses importantes et vraies, mais je n’ai qu’effleuré la superficialité de cet endroit qui attire autant. C’est une frustration forte.


Néanmoins, la rudesse du travail contraste aisément avec la poésie colorée des lieux.